four to six

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Four-to-Six TheHomelyBadger Préquelle de Run at the Cup - lors de leur cinquième saison, Vi et Kiramman se retrouvent pour un petit face-à-face après leur match. La Nuit du Hockey à Runeterra s’est terminée en apothéose – une victoire 3-2 des Ironfists d’Ionia face à leurs grands rivaux, les Piltover Lone Stars. Les Ironfists célébraient dans ce qu’ils appelaient familièrement « leur bar ». En réalité, leur bar était un bistrot ouvrier situé à égale distance entre la plupart des maisons des joueurs et la patinoire. Quinze ans plus tôt, le propriétaire avait conclu un deal avec un capitaine de l’époque : depuis, les Ironfists ne juraient que par cet endroit. En échange d’une clientèle composée de célébrités locales, l’équipe bénéficiait parfois d’une salle privée à l’abri de la presse. L’accord avait presque valeur de serment de sang, tant le patron y tenait : quand les Ironfists avaient besoin qu’il ferme boutique, on pouvait le voir chasser les clients à coups de balai. Laura DiPosse, assise au bar aux côtés de Vi Wickett, but une gorgée de bière, jeta un coup d’oeil à sa coéquipière et esquissa un sourire en coin. Après avoir terminé sa pinte, elle s’essuya la bouche du revers de la main, étouffa un rot et lança : — Pas très propre, notre fin de match, hein ? — Une victoire reste une victoire, répondit Vi en haussant les épaules. On ne te demande pas comment, on te demande combien. Laura éclata de rire.


— Tu sors ça à chaque fois que t’arrêtes un tir avec ta tête, pas vrai ? Vi lui rendit un large sourire. — C’est mon casque qui prend, pas ma tronche. Tant que je perds pas un morceau, je considère que c’est une bonne soirée. — Ouais, admit Laura en souriant. Bien joué quand même, capitaine. Le sourire de Vi s’effaça légèrement tandis qu’elle reprenait sa bière. Laura observa comment le poids du « C » se posait sur elle. Être nommée capitaine, ça ne se digérait jamais facilement. Vi venait tout juste de signer un nouveau contrat, et restait l’une des plus jeunes de l’équipe : il y avait de quoi être intimidée. Laura avait quelques années de plus, mais à ses yeux, Vi faisait une bonne capitaine. C’était seulement la moitié de sa première saison avec le « C », et déjà elle avait gagné le respect du vestiaire, apprenant le rôle jour après jour. Elle et Coach Daniels s’apprivoisaient peu à peu. Si Laura avait dû parier, elle aurait misé sur Daniels mis à la porte bien avant que Vi n’approche la liste des transferts. Et puis… Ionia l’adorait. Derrière elles, le reste de l’équipe s’agitait autour du bar : bières à la main, cacahuètes secouées dans des bols, commentaires râleurs sur le match. Quelques-uns lorgnaient sur d’autres clients, prêts à tenter leur chance hors glace aussi bien qu’ils l’avaient fait dessus. — On devrait les canaliser ?




demanda Laura en désignant le groupe d’un coup de pouce. Battre Piltover, c’est bien, mais on est en série. Faudrait garder le rythme contre Démacia. Le téléphone de Vi s’alluma : pas de photo de contact, juste un point-virgule comme nom. Elle retourna son écran, réfléchissant aux mots de Laura. — Je préfère les laisser souffler. Je les ai poussés assez fort ces derniers temps, et battre Kiramman et Landsman, ça se fête. Laura haussa les épaules. — C’est toi la patronne. Vi retourna son portable, tapa rapidement quelques chiffres et le remit dans sa poche avant de terminer sa bière. Elle donna une tape sur l’épaule de Laura en se levant. — Je file, j’ai un truc prévu. — À plus, cap’, lança Laura. Vi régla l’addition, ajouta un billet de cent pour le reste de la soirée, et enfonça une casquette des Ironfists sur sa tête avant de sortir affronter la météo ionienne. Vi frappa à la porte de la chambre d’hôtel avec deux doigts, abaissant sa casquette pour cacher un peu ses yeux. Elle jeta un coup d’oeil dans le couloir, s’assurant que personne ne rôdait. Elle se sentait toujours comme une agente secrète quand ces messages arrivaient. La porte s’ouvrit. — « Je ne m'attendais pas à ce que tu m'envoies un SMS après qu'on t'ait battu si... » Vi se retourna et fut accueillie par une culotte en dentelle noire et une nuisette rose transparent. — « …méchament, » acheva-t-elle, la gorge sèche.



Une main agrippa son col, et la porte claqua derrière elle tandis que Kiramman l’attirait à l’intérieur. « Eh bien, » dit Vi, haletante, le dos collés aux draps, « ça ressemble ca ta façon de digérer ta défaite. » « Tu marques deux buts dans une défaite, » lança la voix de Kiramman, « et dis-moi si tu ne ressens pas quelque chose. » « Pas faux, » réfléchit Vi, un sourire au plafond, écartant de son oeil ses mèches rose. Elle songeait à se laisser pousser une coupe mulet – ça pourrait rendre le brouillard post-sexuel un peu plus agréable pour ses cils maltraités si elle pouvait empêcher ses mèches de les recouvrir. Elle n’était pas prête à partir tout de suite, et Kiramman ne la pressait pas non plus– ça ressemblait aux prémices d’un ‘rencard’ un peu plus long. Vi n’allait pas s’en plaindre – elle revoyait encore Kiramman en lingerie rien qu’en fermant les yeux. « Est-ce que ca m’irait bien une coupe mulet ? » lança Vi. « Quoi ? » « Une coupe mulet, » reprit Vi, « tu sais – sérieuse devant, festive derrière ? » « Je ne suis pas ta coiffeuse. » « Non, » dit Vi en levant les yeux au ciel, « mais tu me baises quatre à six fois par an. » « Et alors ? »




« Alors, vu que tu me ramène dans ton lit quatre à six fois par saison, je me disais que tu pourrais avoir un avis sur mon niveau d’attirance général. Et… le tout reste. » « Le reste ca va, » répondit la voix de Kiramman après une pause, « je me fiche de savoir à quoi ressemblent tes cheveux. » Vi glissa son bras sous sa tête, contractant son biceps et laissant jouer les lignes de son nouveau tatouage au gré du mouvement. Elle aimait la façon dont la lumière le frappait, elle prendrait peut-être la pose si Kiramman revenait des toilettes. « T'as vraiment pas d'avis ? T'es pas, genre, une personne à la mode ? » « J’ai la même coupe depuis que je suis arrivée en ligue, » répondit Kiramman. Vi se tourna sur le côté, la tête calée, une main sur la hanche. Ses cuisses restaient collantes, la sueur refroidissait entre ses seins. « Je devrais me faire percer les tétons ? » demanda-t-elle. « Oui. » répondit immédiatement Kiramman. Vi éclata de rire. « Bon, au moins tu as des priorités. » Elle fronça les sourcils, gardant la pose quelques secondes de plus. « Qu’est-ce que tu fabriques là-dedans – tu désamorces une bombe ? » « Tellement impatiente, » grommela Kiramman, « pars si t’en as marre d’attendre. » « Tu veux pas que je parte », rétorqua Vi, mais elle ne s'attarda pas sur cette affirmation au cas où elle serait fausse.



« Sérieusement, tu essaies de forcer le coffre de l’hôtel ? Un strap, c’est pas si compliqué. » Kiramman lâcha un juron. « C’était si évident que ça ? » « Disons, que tu pouvais être en train de faire... « ton affaire », j'imagine, mais je pense que tu aurais au moins fermé la porte si c'était le cas.» Dans un grognement de muscles endoloris, Vi se leva du lit et poussa la porte de la salle de bain. Kiramman se débattait avec ce qui semblait être un pénis violet, et un harnais avec plus de boucles que Vi n'en avait jamais vu était à moitié sur ses hanches, à moitié enlevé. Le pénis bougeait au rythme des mouvements des avant-bras de Kiramman, qui se débattait avec les petites boucles noires - trois sangles de satin foncé pendaient près du sol carrelé. Elle leva les yeux, rougissante. Vi sourit, appuyée contre le montant de la porte de la salle de bain. « Besoin d'un coup de main ? Kiramman leva les yeux au ciel. « C’est pas aussi simple que ça en a l’air. » « J’imagine, » dit Vi, son sourire s’élargissant, « ils te disent de faire comme si tu avais déjà fait ce genre de truc. » « J'ai déjà fait ce genre de truc », se défendit Kiramman, « mais je n'ai jamais... c'est la première fois que j'en achète un. C’est censé être mieux pour les genoux fragiles. » Vi arqua un sourcil.


« T'as des problèmes aux genoux ? » « Un peu, » admit Caitlyn, et Vi baissa les yeux sur ses jambes nues pour découvrir un bleu circulaire tout frais sur sa rotule. « Je me souviens pas t’avoir vue en prendre une ce soir, » dit Vi. « Il est vieux, » répliqua Kiramman rapidement, trop rapidement. Les sourcils de Vi se froncèrent, intrigués, avant que Kiramman ne claque des doigts et pointe du doigt le pénis qui dépassait de son bassin. « Tu comptes aider, ou… ? » Vi s'approcha, saisit les sangles qui pendaient et les déplaça là où elle pensait qu'elles devaient aller. Elles semblaient envelopper les cuisses de Kiramman - pour plus de soutien, supposa-t-elle - et l'une d'elles se bouclait derrière ses fesses. Le harnais était d'un violet foncé, légèrement différent de la teinte du pénis, plus proche de la couleur des cheveux de Kiramman. Il y avait une petite fenêtre en filet qui laissait voir quelques de poils pubiens de Cait, soigneusement entretenus. Vi s’agenouilla et commença à attacher complètement Kiramman, en ajustant les sangles tordues. Kiramman tenta d’aider avec des gestes rapides et nerveux, mais finit par laisser Vi faire après la troisième fois où celle-ci repoussa ses mains Cette position la rapprocha du genou meurtri, trop frais pour dater d'avant le match. Vi repoussa ça de son esprit, boucla la dernière sangle, et leva les yeux vers Kiramman, le penis oscillant dans son champ de vision.


« Ça va comme ça ? » « Ouais, » dit Kiramman en faisant tourner ses hanches pour tester, poussant légèrement. Le penis tenait bien, et elle était sexy comme ça – ses hanches encadrées par le satin violet qui se croisait, les boucles noires, et ce gode semi-translucide. « Ça a l’air un peu de travers, » dit Vi, « avance un nouvelle fois ? » Kiramman fronça les sourcils. « Ça me paraît très bien. Allons sur le lit. » « Je ne veux pas le réajuster, » dit Vi, « avance juste encore un peu. » Kiramman leva les yeux au ciel, bascula ses hanches en avant, et laissa échapper halètement quand Vi captura le strap entre ses lèvres, prit les hanches de Kiramman entre ses mains, et pencha la tete en avant. « Putain, » gémit Kiramman, et l’entendre jurer avec son accent distingué fit lécher Vi plus fort le silicone, ses grandes mains glissant le long de ses cuisses, les ongles remontant doucement. Kiramman posa une main sur le comptoir de la salle de bain, l’autre s’enfouit dans les mèches roses alors que Vi suçait et bavait sur ce gode violet, le faisant briller sous la lumière lorsqu’elle bougeait la tete. « Mon dieu, » souffla Kiramman, tirant sur ses cheveux alors que Vi travaillait le penis avec ses lèvres, sa langue lente et humide léchant la base, la couvrant de salive. « T’es tellement sexy comme ca. »



Vi relâcha le strap avec un bruit humide, releva les yeux avec un sourire. « Tu t’attendais quand même pas à sortir de la salle de bain avec un strap sans que je m’occupe de le préparer, si ? » « Je savais pas à quoi m’attendre, » répliqua Kiramman, tandis que Vi se penchait pour passer sa langue sur le côté du jouet, « on n’a jamais… fait ça, avant. » Quatre à six fois par an, elles jouaient avec les doigts, les langues, les frottements, des sextoys, des vibros – mais jamais ça. Vi avait de l'expérience des deux côtés, elle aimait les défis , et jouer les deux rôles, mais elle ne savait pas que Kiramman aimait ça, elle ne savait pas qu'elle était prête à aller jusque-là. « J’en ai envie, » dit Vi, « et toi ? » Les yeux de Kiramman étaient sombres, implorants, quand Vi ponctua sa question en caressant le gode, testant à quel point elle l’avait rendu luisant. « Oui, » dit Caitlyn, du voix calme et ferme. Vi hocha la tête, se releva. Elles se regardèrent dans les yeux – Kiramman avait écarté les jambes, ne la dépassant plus que de quelques centimètres, la garce – ses mains caressaient les hanches de Vi, l’une glissant le long de son dos pour agripper ses cheveux.




Vi crut qu'elle allait l'embrasser et s'apprêta à s'éloigner, paniquée, mais Kiramman l'attrapa par les cheveux, la fit pivoter et la plaqua contre elle, la poussa vers l’avant. « Ici ? » demanda Vi en se courbant. « J’peux pas attendre, » dit Kiramman, et Vi sentit le sexe remonter contre sa fente, et entendit le grognement grave de Kiramman. « Putain. T’es tellement mouillée, Vi. » « Le harnais », gémit Vi en sentant le gland émoussé commencer à la pénétrer, « est ridicule, mais il te rend tellement sexy, Kiramman. » Kiramman la tenait par les cheveux, l'empêchant de se pencher davantage, ses abdominaux se contractant en signe de protestation tandis que Kiramman enfonçait lentement sa bite. Elle était plutôt fine, d'environ 12 cm de long, et elle pénétrait Vi si proprement et rapidement que celle-ci pouvait sentir des traces d'humidité couler le long de ses cuisses, la fraîcheur de la salle de bain lui donnant la chair de poule derrière les genoux. Quand Kiramman était au fond, elle commenca à bouger d'avant en arrière, des micro-mouvements qui faisait gémir Vi, ses mains cherchant à s'agripper au mur devant elle, quelque chose sur quoi s'appuyer pour plus de friction. « Oh god, » haleta Vi, « c’est juste parfait. C’est trop bon. » « J'ai essayé d'en trouver un qui soit proche de trois doigts,» haleta Caitlyn en retour, « je sais que c'est ce que tu aimes. »




Et Vi aimait ca, oh putain Vi aimait tellement ça que Kiramman enfonçait sa bite aussi profondément que possible, se frottant contre les hanches ondulantes et avides de Vi. Kiramman ne tint pas longtemps les cheveux de Vi, les mèches glissant entre ses doigts alors qu'elle se déplaçait pour saisir les deux hanches fermemant et s'y agripper de toutes ses forces tandis que Vi se cambrait contre elle, se frottant contre sa bite, remuant son cul et cambrant son dos pour prendre son pied. Kiramman s’enfonçait en elle avec une assurance que Vi n'attendait pas de quelqu'un qu'elle avait surpris quelques instants auparavant en train de galérer, perplexe face à un harnais. Mais elle lui en était reconnaissante – tellement reconnaissante de baiser avec une athlète qui maitrisait son corps parfait et qui réagissait à chacun de ses mouvements, poussait quand elle poussait, tirait quand elle tirait. Vi avait parfois essayé de catégoriser ce qui se passait ici, quand elle n'essayait pas de ne pas y penser du tout. Le sexe était bon, putain, le sexe était génial. Mais parfois, Kiramman était désespérée pour elle, et parfois, Vi était aussi un peu désespérée pour Kiramman.



Peut-être était-ce parce qu'elle voyait toujours son nom associé à celui de Kiramman, ou peut-être était-ce parce que Vi avait développé un faible pour les femmes grandes, élancées et musclées, ou peut-être simplement parce qu’il n’y avait zéro attache – Kiramman lui envoyait un message, ou Vi lui écrivait, et elles baisaient quinze minutes plus tard, comme une pizzeria qui livrait à la maison. Mais ça, c’était tout ce que son cerveau pouvait encore réfléchir, car à cet instant Caitlyn resserra son étreinte sur ses hanches, s’enfonça brutalement, pivota, et toucha un putain d’endroit qui fit couiner Vi et la projeta vers l’avant, une décharge électrique partant de son ventre. Kiramman fit une pause, souffla plusieurs fois – sûrement pour enlever des mèches de cheveux de sa bouche. « Je t’ai fait mal ? » « Non, non, » haleta Vi entre ses dents serrées, « c’était… bon. » « Bon ? » demanda Kiramman en bougeant légèrement les hanches. « Où ? » « Ne… oh putin, » gémit Vi. « Oooh, » fit Kiramman, un ton de suffisance dans la voix, « Ok. Ici, alors ? » Une fois de plus, elle avait touché le point sensible, et une fois de plus, Vi courba les orteils, contracta ses abdominaux et enfonça ses ongles dans le mur.


« Exactement là, » répondit Kiramman d’un ton satisfait, et elle commença à bouger le penis pour atteindre ce point sensible, encore et encore, jusqu'à ce que Vi laisse échapper des gémissements haletants qui résonnaient sur le mur carrelé, jusqu'à ce qu'elle se hisse sur la pointe des pieds et que son corps se mette à bouger sans qu'elle le contrôle. La tête plaqué contre le mur Ses doigts s'écartèrent, ses yeux se fermaient, son cou perdit la bataille pour maintenir sa tête relevée alors qu'elle se balançait et vacillait tandis que Kiramman punissait cet endroit en elle avec des coups rapides et profonds, et elle jouissait, jouissait, jouissait autour du penis. Kiramman tira sur les bras de Vi pour la redresser, la faire basculer en arrière, le strap toujours enfoncé en elle, pendant qu’elle caressait le devant de Vi, ses abdos , ses tétons, le pubis. Tout en continuant de se frotter contre les fesses de Vi, ses petits gémissements chauds humidifiant l’oreille de sa partenaire. « T’as envie de jouir ? » gémit Vi, se replaçant contre Kiramman une fois ses jambes stabilisées. « Ca vient, » admit Kiramman, la voix rauque de désir « Je peux y arriver juste en... Est-ce que je peux continuer... » « Ouais, » dit Vi, les mains agrippées aux hanches de Kiramman alors qu'elle se penchait en avant, les muscles de ses fesses frottant contre ce harnais stupidement compliqué, faisant grogner Kiramman.




Elles bougèrent ensemble, la bouche entrouverte de Kiramman collées a la base des cheveux de Vi, les mains de Vi caressant et tirant ses cuisses. Si ça avait été quelqu'un d'autre, elle aurait probablement ajouté un baiser lent et taquin à ça, mais... bon. Elles ne s'embrassaient pas. Elles ne s'embrassaient jamais. C'était une règle qu'elles avaient établie. Kiramman l'avait établie... ou peut-être Vi. Quelqu'un avait esquivé le premier, en tout cas. Kiramman trembla, gémit jusqu’à jouir, et expira bruyamment dans l’oreille de Vi, enroulant ses bras autour des côtes de Vi. Vi serra en retour, murmurant des mots doux « bonne fille », « diamant précieux » – tandis que Kiramman se détachait d’elle et la serrait contre elle. Au lieu de l’embrasser, Vi la respirait littéralement, la sentit se tordre comme une corde d’arc contre elle, le visage enfoui dans sa chevelure. Au lieu de l’embrasser, Vi la regarda se briser, puis lentement se reconstruire. Kiramman se redressa après un moment, et Vi se pencha en avant jusqu’à ce que le gode glisse hors d’elle, dressé, brillant et violet contre le cuir sombre du harnais. « Peut-être qu’une coupe mulet ferait l’affaire, » dit Kiramman, encore un peu tremblante, « ça me donnerait plus à attraper, en tout cas. » Vi esquissa un sourire. « J'ai fait des choses plus radicales pour de pires raisons, tu sais. Le violet te va bien. » Kiramman leva les yeux au ciel.

« Tu m’as dit que j’étais canon en rouge et noir quand on a baisé chez toi la dernière fois. » « C’est vrai, » admit Vi, fronçant les sourcils, « Tu l’étais. Tu l’es toujours. » Elles se regardèrent dans les yeux – c'était la troisième fois qu'elles baisaient pendant cette saison, la troisième fois sur quatre à six, et Vi sourit – d'un sourire vif et assuré.. « Je crois qu’on est toutes les deux canons en rouge et noir, honnêtement, » dit Vi. Kiramman commença à détacher son harnais, luttant pour ne pas sourire. « C’est vrai, » souffla-t-elle.


